Chroniques
Pourquoi ?
6 décembre 2017
Extrait du rapport « Accessibilité à l’emploi pour un capital humain riche de potentiels et le développement des compétences des employeurs », SEMO, Denise Veillet, M.A.P., coordination et rédaction.
Pourquoi favoriser l’intégration professionnelle de la personne en situation de handicap ?
Le Québec, tout comme le reste du Canada et la plupart des pays industrialisés, connaîtra au cours des prochaines années une période de raréfaction de la main-d’œuvre qui risque de freiner le développement de plusieurs organisations et plus encore celui des petites et moyennes entreprises (PME). Ne disposant pas de ressources aussi importantes que les grandes entreprises et n’étant pas en mesure d’offrir des conditions de travail aussi avantageuses que ces dernières, les PME doivent se tourner de plus en plus vers des bassins traditionnellement moins sollicités pour le recrutement de leur main-d’œuvre. Les PME de la région de la Mauricie n’échappent pas à cette réalité et certaines ont déjà commencé à innover en faisant appel à des personnes en situation de handicap (PSH) pour occuper différents emplois, allant de manœuvre ou journalier jusqu’à technicien, professionnel ou employé-cadre.
Non seulement les PSH constituent-elles un important bassin de main-d’œuvre aux habiletés et compétences diversifiées, mais encore s’avèrent-elles des employés d’une grande loyauté, capables de créativité et pouvant contribuer de façon insoupçonnée à la performance d’une entreprise. Il ne s’agit pas là d’un simple discours visant à séduire les employeurs, mais bien de faits documentés issus de différentes recherches et confirmés par des dirigeants d’organisations qui n’ont pas hésité à faire appel aux services de PSH pour assurer le maintien et le développement de leurs activités, tant dans l’industrie manufacturière que dans l’industrie des services.